Elle se compose de différentes strates végétales : arbres et arbustes, lianes et diverses plantes comestibles ou utiles.
Elle reconstitue un écosystème durable, productif et rapidement autonome en termes d’arrosage, d’amendement et de travail.
Planter une forêt nourricière est à la portée de tous et peut ainsi être envisagé dans un petit jardin ou sur une friche, en ville ou dans des zones déboisées. On peut également l’adapter autour de plantations existantes.
Une forêt nourricière syntropique est un écosystème auto-régénérateur de diversité et d'abondance.
Les différentes espèces de plantes s’entraident et prospèrent en recréant la synergie naturelle entre le sol, l'air, les oiseaux, les insectes, et les humains. Une forêt nourricière est une invitation à participer à un système symbiotique de soins mutuels.
Les plantes composant une forêt nourricière sont plantées de manière à ce que chaque espèce coexiste en synergie avec une autre. Par exemple :
On planifie la plantation afin de disposer les arbustes, légumes et autres plantes autour des arbres, formant ainsi des groupes appelées guildes. Une guilde est une association de plantes qui interagissent et s’entraident, créant un écosystème stable et durable. Elle s’organise généralement autour d’une plante principale dont la hauteur est supérieure aux autres, entourées de plantes compagnes.
Pour créer une forêt nourricière riche et résiliente, il faut disposer d’un terrain de plus de 100 m2, éloigné de routes à forte circulation, ou de sources de pollution (usine etc), afin d’éviter la contamination des feuilles, racines ou fruits de la forêt. Un terrain situé dans un espace urbain est idéal, car un îlot de verdure y apportera de grands bienfaits.
Il faut compter trois à cinq ans avant que la forêt soit établie.
La forêt devient autonome en eau. L'arrosage et l'entretien sont minimes.